Mon sujet a été inspiré par une conversation avec un ami lors de la présentation de la liste des « nouveaux ministres », du « nouveau gouvernement ».
En effet, comparer un jardin potager avec un pays, pour ne pas être restrictif à l'égard de la France, me semble à propos.

Les nuisances engendrées par des personnes inaptes à diriger une nation républicaine et la flopée de commentaires « économicopoliticosocialofinancière » (pouah ! c'est long à lire) de notre beau pays , sont comparables à la mauvaise herbe dans un jardin potager et les commentaires des jardiniers amateurs ou maraîchers .
Tout comme les personnalités politiques, mandatées par les citoyens, qui sont les acteurs responsables ( pas coupables) de la tenue d'un pays démocratique ; la mauvaise herbe est la principale actrice qui induit les travaux d'entretiens pour la bonne tenue d'un jardin potager .

Il est vrai que dans la nature il n'y pas de mauvaise herbes au sens général du terme, cependant sur une surface de terre exploitée par l'homme , les plantes adventices sont considérées comme nuisibles pour la culture potagère. C'est-à-dire que toutes autres plantes non ensemencées par un acte volontaire du jardinier sont à considérer comme de "la mauvaise herbe" .
Les premiers jardins ont été créés sur des terrains en friches. La préparation et la mise en place des jardins potagers s'effectuent par le nettoyage du sol pour obtenir la mise à nue de la terre . L'analyse du sol et de son amendement sont nécessaires pour des compléments d'informations et un apport de nourriture pour les plantes potagères.
Le terrain est prêt, il est semé, mais d'autres plantes apparaissent en dehors des lignes de semis . Si l'on voit des cotylédons qui ne correspondent pas à la semence, il faut les éradiquer . Sans intervention, le jardin redeviendra une friche et les légumes seront étouffés par le travail de Dame Nature .
Le désespoir de voir ses légumes étouffés par les mauvaises herbes démotive, car on récolte plus de mauvaises herbes que de légumes . C'est la déchéance du jardin .
Aussi un nettoyage régulier et une surveillance de son jardin procurent des résultats plus que satisfaisants tant pour le plaisir des yeux ,que pour le plaisir de partager cette vision avec d'autres personnes ... et surtout, de déguster ses propres légumes .

Quel est le rapport avec la bonne tenue d'un pays, me direz-vous ?
Il appartient à chacun d' y voir ce qu'il veut dans la nuisance des mauvaises herbes du jardin et de nos "coupables et irresponsables" ou bien encore du travail minutieux et répétitif pour obtenir un résultat satisfaisant dont on peut se régaler et être fière avec le développement d'une société plus juste où on a la satisfaction de vivre heureux et enviés, comme on dit chez nos voisins : « Wie Gott in Frankreich «
Je vous invite à relire « Le Jardinier et son Seigneur » de Jean de la FONTAINE .

le-lycee-henri-poincare 456591C’était à Nancy ;  le Lycée.
C’était l’automne à la Pépinière de Nancy.
C’était un restaurant « le Mirabelle ».
C’était le p’tit noir (sans connotation raciste) au café de la Paix.
C’était plein  de choses à 18 ans.

Je me suis offert cet anniversaire du 22 octobre 1984. Au retour de mon pèlerinage, j’ai engagé une discussion générale entre ces deux dates identiques mais d’années différentes, au sein de mon foyer.